Observatoires
Le mois de décembre n’aura malheureusement, comme on pouvait le craindre, pas bouleversé la tendance et a conclu un exercice très mitigé. Pour l’ensemble des catégories, le recul de la fréquentation est très sensible sur Paris, mais également sur l’ensemble de l’Ile de France.
Paris, et au delà l’Ile de France, auront été dramatiquement frappées, par deux fois, par des actes terroristes au cours de cet exercice 2015.
Les mois se suivent et les tendances observées jusque là se confirment. Si les performances cumulées à fin Octobre restent peu ou prou à l’équilibre, le mois d’octobre marque un retrait sensible sur la plupart des catégories, en comparaison il est vrai, d’un mois d’octobre 2014 de bonne tenue. Le recul très net de l’hôtellerie francilienne dans son ensemble est sans doute le fait marquant sur la période et tire vers le bas les performances moyennes sur l’ensemble de la métropole.
La Côte d’Azur et la Province réalisent, dans la mouvance des mois précédents, un bon mois de Septembre avec des progressions sensibles à la fois de la fréquentation et des prix moyens. En stagnation ou en retrait depuis quelques mois, l’hôtellerie parisienne est à la peine. Ainsi, sur l’ensemble du territoire, si les résultats à fin Septembre restent en progression (mesurée) pour la plupart des catégories, le dernier trimestre sera essentiel pour connaître la nature du résultat de l’exercice 2015.
Après deux mois de redressement, le mois d’Août affiche des résultats contrastés selon les catégories et les zones géographiques. Si les catégories « intermédiaires » (Milieu de Gamme, Haut de Gamme) résistent bien, portées par la progression de leurs prix moyens, les établissements super économiques confirment le recul de leur REVPAR. Pour les catégories supérieures, le bilan du mois d’Août est contrasté selon les régions pour, en moyenne sur le territoire, un recul mesuré à la fois des taux d’occupation et du prix moyen. Malgré tout, ce constat aoutien doit être mis en perspective d’une comparaison avec le mois d’Août 2014 qui avait été de bonne tenue, et de résultats cumulés depuis le début de l’année qui restent en progression.
Les résultats du mois de juin pouvaient nous laisser espérer la confirmation d’une tendance haussière des performances de l’hôtellerie française. Le mois de juillet a nettement validé ce que nous espérions, essentiellement pour les catégories supérieures. La météo favorable au mois de juillet est bien entendu un argument explicatif. Selon les zones et les catégories d’établissement, le décalage du Ramadan a également un effet très positif. Un seul bémol pour les catégories économique et super économique qui n’ont pu bénéficier de cette embellie.