Observatoires
Après un mois de mai en demi teinte, présentant des résultats contrastés selon les destinations, le mois de juin semble marquer une reprise, sur l’ensemble du territoire. Selon les catégories et les territoires, cette reprise amplifie des résultats positifs ou compense des performances en retrait enregistrées depuis le début de l’exercice.
Performances contrastées pour le mois de mai. Un certain nombre de destinations et la Province, en moyenne, affichent de réelles progressions du chiffre d’affaires hébergement. A l’inverse, Paris, Lille, Marseille et un certain nombre d’autres villes enregistrent un recul. La faute aux ponts du mois de mai ? Plutôt en raison d’un calendrier scolaire qui a favorisé en 2015 les territoires où les vacances scolaires couraient sur mai en 2014.
Le mois d’avril présente un bilan globalement maussade. Pourtant, à regarder dans le détail, le paysage hôtelier a été très contrasté en avril. Après la pause du mois de mars, la capitale a repris sa tendance baissière. A l’inverse, les grandes agglomérations de province ont profité d’un calendrier scolaire qui leur était plus favorable pour afficher quelques belles performances.
Le mois de mars pourrait marquer un léger mieux dans l’activité hôtelière relativement morose de ce début d’année. Sans enregistrer des performances exceptionnelles, le mois de mars permet de clore un premier trimestre sur une note positive, en particulier pour l’hôtellerie parisienne. Le phénomène est particulièrement sensible pour les établissements économiques et milieu de gamme, voire pour les établissements haut de gamme.
Difficile de dire si les évènements dramatiques de janvier ont continué d’avoir un impact majeur sur la destination parisienne mais la fréquentation des hôtels marque le pas. Cette situation est peut être davantage à replacer dans un contexte économique morose où les clientèles françaises ont été peu présentes à Paris pour les vacances. Cette situation se retrouve sur la Province où les bons résultats de janvier n’ont pas perduré.